Analyse graphologique: on en pensait quoi à l’époque de nos grands-mères?

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C’est dans les vieux pots que l’on fait les meilleurs graphologues

Analyse de la graphologie:  Qu’en

pensait-on dans les années 30?

 

LA GRAPHOLOGIE DANS LE PASSE DE LA LETTRE A A LA LETTRE J
Depuis le début du siècle la graphologie a fait des progrès considérables dans l’esprit du
public et beaucoup, jadis sceptiques, admettent aujourd’hui qu’elle est une véritable science capable de rendre de très grands services dans de nombreux cas. En quelques articles clairs, nous allons essayer de permettre à nos amies lectrices de devenir des graphologues en herbe et surtout nous efforcer de les intéresser à cet ingénieux moyen de découvrir la personnalité humaine.

QU’EST-CE QUE LA GRAPHOLOGIE?
Tout le monde sait que la graphologie a pour but de connaître le caractère, les qualités
et les défauts d’un individu par le simple examen de son écriture. C’est qu’en effet il existe
un rapport étroit entre notre cerveau, producteur de la pensée, et les gestes par lesquels il
exprime- au dehors ces pensées; d’où il suit que les lettres que nous traçons traduisent
inconsciemment notre pensée sur le papier; elles sont, comme on l’a justement dit t « Le relief de l’âme tangible au regard. » D’ailleurs cette constatation de l’influence du
cerveau sur l’écriture a été faite dès la plus haute antiquité. Démétrius de Phalèré écrivait
trois cents ans avant Jésus-Christ ! « La lettre rend l’âme » et Shakespeare,au xvr° siècle, fait prononcer ces paroles à l’un de ses personnages :
« Donne-moi l’écriture d’une femme et je te dirai son caractère. » On raconte qu’un jour un graphologue étant venu à la cour de Louis XIV, une grande dame lui montra une lettre du roi, sans révéler l’auteur et lui demanda d’en déduire le caractère de celui-ci. Ce qu’il fit, paraît-il, avec une singulière précision.

LES PREMIERS ÉLÉMENTS
Ceci expliqué, nous allons donner les indications les plus élémentaires sur la façon de
reconnaître les défauts ou qualités d’une personne quelconque d’après son écriture. Nous
commencerons en premier lieu par examiner les lettres de l’alphabet, dans leurs cas les
plus ordinaires.
Voici d’abord la lettre a. Lorsqu’elle est ouverte comme un o, ainsi que le montre la
figure. 1 dans le dessin ci-dessous, elle dénote, chez celui qui écrit – le scripteur, comme on l’appelle en graphologie, un caractère plein de vivacité et d’impatience, et aussi une certaine indécision dans l’esprit. Si l’a est bien fermé, comme dans le dessin 2, il révèle la
pondération, le calme et l’esprit de suite.

Lorsque la lettre b ressemble à celle du dessin 3, le scripteur manque de confiance en
autrui et n’aime pas à se livrer à des confidences; si elle a la forme du dessin 4, elle révèle
au contraire un caractère crédule, n’ayant de secrets pour personne et très ouvert.
Quand le c est minuscule et ressemble,à un i comme dans le dessin 5, il est l’indice d’un
tempérament actif, capable de concevoir et d’exécuter rapidement ce qu’il a conçu; lorsque le c est large et régulier, il est le signe de la modération et du calme de la pensée.
La lettre d est l’une de celles qui permettent le plus de fantaisie chez le scripteur. Elle peut, en effet, revêtir les formes les plus inattendues; c’est pourquoi nous en donnons quatre exemples. Le dessin 6 nous montre un d extrêmement régulier, il est la marque d’un esprit attaché aux traditions et subissant les règles formalistes de l’éducation. On peut en conclure que le scripteur n’est pas homme d’initiative, mais de tempérament un peu «mouton de Panurge ». Dans le dessin 7, la courbe du d rejetée en avant avec force montre que le scripteur a tendance à aller droit son chemin sans s’inquiéter des obstacles qu’il peut rencontrer. Le dessin 8, terminé au sommet par une petite boucle étroite et très nette, révèle un esprit précis et volontaire, mais souvent entêté et susceptible. Le d, tracé comme dans le dessin 9, prouve par l’ampleur et la mollesse de sa double courbe, que le scripteur est de tempérament calme, pondéré et, pour ainsi dire, plein de grâce et d’onction.
Le ‘e’du dessin 10 indique les goûts artistiques et la culture d’esprit tandis que la netteté
et la régularité de l’e du dessin 11 est la marque d’un caractère rassis et plein de
mesure.
Toutes les lettres ressemblent plus ou moins à celle du dessin 12, du moins dans le corps
des mots, c’est-à-dire qu’elles sont bouclées. Elles sont l’indice d’une âme tenace et assez peu communicative. Suivant que la boucle ou les.boucles sont plus ou moins grandes le scripteur est d’imagination plus ou moins développée. Le g semblable à celui du dessin 13, et par conséquent sommairement tracé, appartient aux personnes très instruites et dont la pensée est rapide; le g nettement formé est 1 indice d’une imagination très moyenne et d’une âme fort bien équilibrée. Des deux h représentés par les dessins 15 et 16, le premier très net dénote un esprit réfléchi et qui ne se livre pas aisément, le second est l’indice d’une âme égoïste, peu communicative, défiante et incapable
d’idéal.
Il est de nombreuses façons d’écrire les i. Ils diffèrent non point tant par la forme qu’ils présentent que par la place donnée au point qui les surmonte. Si le point est à peine marqué ou absent, comme dans le dessin 17, il révèle un esprit distrait, idéaliste et très détaché des choses matérielles; si le point est placé en avant du i, il signifie étourderie, irréflexion; la pensée va plus vite que la plume et le jugement est faible; lorsque au contraire le point est en arrière du i, comme dans le dessin 18, il dénote chez le scripteur un esprit timoré, réfractaire aux idées nouvelles et souvent liés timide.
Voici enfin deux formes de J La première, représentée par le dessin 19, est le signe de
l’ordre, de l’exactitude et de la précision; la seconde, celle du dessin 20, est l’indice d’un
caractère froid, sévère, pou communicatif et souvent égoïste.

Source: https://pxhere.com/fr/photo/1293720

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